Prises de position

Cinq ans après l'élection du pape François 13.3.18


Nos réseaux internationaux s'associent pour remercier le pape François de ses efforts pour réformer l'Église catholique et l'encourager à poursuivre malgré l'adversité.

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La crédibilité du pape François au Chili


La crédibilité du pape François sur les abus sexuels du clergé a été sapée au Chili
En tant que membre belge des réseaux "Nous Sommes Église" et "Églises et Libertés", nous avons signé cette analyse rédigée par les coordinations desdits réseaux.

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Soutien à Dom Pedro Casaldáliga


En collaboration avec IMWAC, PAVÉS veut exprimer son soutien à Dom Pedro face aux menaces de mort qui pèsent sur lui.

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Soutien de IMWAC à Roy Bourgeois et au NCR


Interdire l'ordination aux femmes ternit levisage de Dieu dans ce monde

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Protestation de la Fédération des Prêtres Mariés


de la Fédération Européenne de Prêtres Catholiques Mariés contre l’arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme en date du 15 mai 2012, requête n° 56030/07, concernant M. José Antonio Fernández Martínez contre l’Espagne.

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Signe d’un renouveau de l’Église


Signe d’un renouveau de l’Église
pour le temps qui vient

Pour manifester leur reconnaissance vis-à-vis du Concile Vatican II autant que pour appeler à sa mise en application et à sa poursuite, les réseaux internationaux ‘Nous Sommes Église’ et ‘Églises et Libertés’ ont tenu à Rome une conférence de presse : le communiqué de presse ci-dessous est le fruit d’une longue préparation de leurs membres. PAVÉS est la composante belge de ces deux réseaux.
Rome, 9 octobre 2012

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La libération de Michelle Martin


Beaucoup a été dit et écrit au sujet de la libération conditionnelle de Michelle Martin, du meilleur au pire d’ailleurs.
Et pourtant, notre revue se devait d’exprimer à son tour sa position par rapport à cette affaire ; c’est qu’il s’agit là d’un enjeu majeur de société.
Des délinquants graves, des criminels, il y en aura hélas toujours ; il faut certes que la justice les sanctionne et protège la société ; mais il faut aussi, voire surtout, que tout soit mis en oeuvre pour favoriser la réinsertion sociale des condamnés qui sortent de prison ; faute de quoi, une collectivité humaine obère gravement son avenir. Cfr à ce sujet l’article très documenté de Claire Capron dans notre revue de décembre 2011.
- Nous voulons tout d’abord dire combien, dans l’État de droit qu’est notre pays, la règle de droit doit être entièrement et scrupuleusement respectée quelles que soient les tempêtes médiatiques émotionnelles inévitables que peuvent susciter certaines décisions des tribunaux. Quitte à améliorer, de préférence dans un temps apaisé, notre droit pénal toujours perfectible. Et en continuant à distinguer souci des victimes et décisions de justice.
- Nous voulons aussi apporter notre soutien aux clarisses de Malonne ; elles ont témoigné d’un sens éminent d’humanité en cohérence avec les valeurs évangéliques auxquelles elles veulent se référer.
- À Michelle Martin, nous disons notre souhait qu’elle poursuive courageu-sement et lucidement son chemin de reconstruction intérieure.
Ce débat passionné aura au moins favorisé une confrontation saine des points de vue, à l’abri, autant que possible, des récupérations politiciennes. Puisse la communauté belge en tirer parti pour l’avenir.
Pavés, le 18 septembre 2012

Notre soutien à Mgr William Morris


Le Vatican a donc démis de ses fonctions un évêque australien après qu'il ait refusé 6 fois déjà de démissionner volontairement. Ce qu'on lui reproche ? Difficile à savoir, puisque lui-même n'a pas eu accès au dossier monté par son accusateur, ni obtenu le droit à s'expliquer ou à se défendre. Mais on sait que les ennuis remontent en particulier à une lettre pastorale publiée en 2006 : W. Morris y reconnaissait, en écho à son synode diocésain, qu'il serait temps d’ouvrir enfin le débat sur l'ordination d'hommes et de femmes marié-e-s, et il avait été soutenu par ses collègues évêques, comme il l’est aujourd’hui par le président de la Conférence épiscopale. C’est que les projections pour son diocèse, grand comme l’Allemagne, sont alarmantes : en 2014, il ne devrait plus compter que 19 prêtres âgés, évêque compris… Mais non, Rome n'en veut vraiment pas et, pour verrouiller définitivement la question, n’éprouve même plus le besoin de s’expliquer ! Tant au niveau de la manière d’agir – on se souvient tous de l’affaire Gaillot, il y a 16 ans déjà – qu’à celui du contenu incriminé, il y aurait longue matière à débat…
Mais il ne suffit peut-être pas de se contenter de lire et de déplorer cette injustice. Plusieurs groupes ont décidé de réagir, et IMWAC – Nous Sommes Église – propose à chacun de signer la pétition suivante au pape Benoît XVI : http://www.thepetitionsite.com/5/letter-to-the-pope/ Ne serait-ce que pour donner un signe concret à notre indignation.

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Notre soutien à François Houtart


Vu la grande proximité de PAVÉS avec François Houtart, tant en ce qui concerne ses idées et ses convictions qu’en ce qui concerne son combat pour le Tiers-monde, nous avons opté pour que ce soit finalement le Conseil de PAVÉS qui signe ce texte.
Ce ne fut pas sans un dialogue et un échange sérieux entre nous pour aboutir à un texte qui convienne quasi à tous et en tous points, au-delà de nos réflexes et de nos sensibilités particuliers.
Travail de réflexion et d’écriture difficile, mais fructueux de par la mise à distance critique et argumentée qu’il suppose, au-delà de réactions premières souvent passionnées dans ce genre de questions délicates et à propos d’une personnalité connue que nous apprécions. (Jean Debelle, le scribe de service)

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Quelle Europe au commencement du millénaire?


Mars 2007. PAVÉS a signé le "Manifeste" du Réseau européen "Eglises et Libertés" à l'occasion des 50 ans du Traité de Rome.

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Pour une politique de la solidarité


Avant les élections du 7 juin 2009. Des chrétiens flamands, wallons et bruxellois affirment leurs convictions : faire de la politique, c'est se mettre au service d'un projet social; la solidarité y est indissociable du respect des identités et de la nécessité de faire des compromis.

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Solidarité avec Jon Sobrino


mars 2007

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Non à la "directive de la honte"


Novembre 2007. PAVÉS a signé l'appel à dire non à la "Directive de la honte" proposée au Parlement Européen.

"Non à la directive de la honte !
Appel aux parlementaires européens
Le 29 novembre, un projet de directive sur la rétention et l'expulsion des personnes étrangères sera soumis au Parlement européen.
Depuis 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements en matière d'immigration et d'asile s'est traduite par une réduction continue des garanties et des protections fondamentales des personnes. L'Europe se transforme en une forteresse cadenassée et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher l'accès à son territoire et expulser les sans-papiers.

Le projet de directive, s'il était adopté, constituerait une nouvelle régression.
En prévoyant une rétention pouvant atteindre 18 mois pour des personnes dont le seul délit est de vouloir vivre en Europe, il porte en lui une logique inhumaine : la généralisation d'une politique d'enfermement des personnes étrangères qui pourrait ainsi devenir le mode normal de gestion des populations migrantes.
En instaurant une interdiction pour 5 ans de revenir en Europe pour toutes les personnes renvoyées, ce projet de directive stigmatise les sans-papiers et les transforme en délinquants à exclure.

Le projet de directive qui sera présenté au Parlement est le premier dans ce domaine qui fasse l'objet d'une procédure de co-décision avec le Conseil des ministres. Le Parlement a donc enfin la possibilité de mettre un terme à cette politique régressive qui va à l'encontre des valeurs humanistes qui sont à la base du projet européen et qui lui donnent sens.

Les parlementaires européens ont aujourd'hui une responsabilité historique : réagir pour ne pas laisser retomber l'Europe dans les heures sombres de la ségrégation entre nationaux et indésirables par la systématisation des camps et de l'éloignement forcé.
Nous appelons les parlementaires européens à prendre leurs responsabilités et à rejeter ce projet."

Pour la démocratie dans nos églises…


Sœurs et frères chrétiens,

Depuis plusieurs années notre équipe de « Démocratie dans l’Eglise » travaille et écrit, s’inspirant des découvertes actuelles des droits de l’homme ainsi que du Concile Vatican II.
Nous pensons qu’un fonctionnement plus démocratique de notre Eglise et de toutes ses associations serait un grand bien pour tous. En effet, au lieu de voir s’élargir la confiance en l’Esprit Saint et en sa présence dans le peuple de Dieu, nous assistons actuellement à un repli frileux sur le clérical.

Nous croyons indispensable qu’aujourd’hui, chrétiennes et chrétiens se réunissent, lisent ensemble la Parole de Dieu et débattent de sa mise en pratique dans leurs communautés. Nous croyons aussi essentiel qu’ils s’engagent dans la réalisation de leurs découvertes au service des exclus. Ce sont eux qui seront et feront l’église de demain, levain dans la pâte de l’humanité !

Que celles et ceux qui se veulent partie prenante de cet appel, se fassent connaître à « Démocratie dans l’Eglise » (adresses, noms, téléphone, mail,), nous les contacterons.
Nous nous engageons à écouter les équipes ainsi créées, à alimenter leur réflexion, à soutenir leur action et à vivre avec elles la démocratie.

Démocratie dans l’Eglise
Avenue de Haveskercke, 25
1190. Bruxelles
demo@unitedtelecom.be

Pour les fondements doctrinaux de la démocratie dans l’église nous ne pouvons assez vous recommander le petit livre écrit sous la direction de Jean-Marie Faux : « La démocratie, pourquoi ? »
aux éditions « Couleur livres ».

Message pour un nouveau pape


La première mission de l’Eglise est de proposer la Bonne Nouvelle de l’Evangile et de permettre à tous de la vivre joyeusement. Le vrai pouvoir dans l’Eglise est donc un service et doit s’enraciner dans des relations d’égalité, de réciprocité et de solidarité entre tous : femmes et hommes, laïcs et clercs, jeunes et vieux, etc. C’est toute la question du fonctionnement de la démocratie et de l’exercice du pouvoir au sein des communautés chrétiennes qui est posée à celui qui en sera non le chef mais le pasteur coordinateur. Pour être crédible il est indispensable que l’Eglise s’interroge sérieusement sur son fonctionnement qui est trop souvent en contradiction avec les valeurs évangéliques.

A une époque où, dans la société civile, le citoyen revendique une juste place dans la prise des décisions qui engagent sa vie, il faut redonner à chaque baptisé l’autonomie et la responsabilité de sa vie de foi. La hiérarchie de l’Eglise doit respecter le principe de subsidiarité et le pouvoir, conçu dans un esprit de service, doit s’exercer localement par des évêques élus démocratiquement pour des mandats à durée déterminée, au sein de conférences épiscopales éventuellement regroupées en patriarcats. L’évêque de Rome étant non plus le chef, mais un pasteur soucieux de respecter et d’encourager la diversité des églises locales conçue comme une vraie richesse.

Dès le départ, la Bonne Nouvelle a été annoncée dans quatre récits adressés à différentes communautés dans des contextes divers, adaptés aux besoins spécifiques de ces communautés. L’œcuménisme est inscrit dans la tradition chrétienne; aucune église n’a le droit de s’arroger la propriété d’une soi-disant vérité unique. Le christianisme originel avait réussi à concilier une exigence d’unité et de pluralisme de rites, de formes d’organisation, voire d’accents dans l’interprétation du message de Jésus.

Une Eglise se coupe de sa source d’inspiration quand elle muselle des théologiens, quand elle refuse de faire confiance au «sensus fidei» du peuple de Dieu. Une Eglise s’approfondit quand elle encourage au contraire la recherche de la vérité et l’expression d’idées nouvelles en faisant confiance à l’Esprit Saint qui souffle où il veut. L’unité visée sera, comme aux premiers temps de l’Eglise, non pas le fruit d’une assimilation uniformisante mais bien dialogue entre les différences considérées comme des richesses.

Nous attendons du successeur de Jean-Paul II qu’il dénonce le dogme de l’infaillibilité, accident de l’histoire, et qu’il se reconnaisse ainsi le droit à l’erreur, à l’exemple de Pierre son illustre prédécesseur, qu’il revoie le statut de l’Etat du Vatican en respectant le principe de la séparation entre l’Eglise et l’Etat et, last but not least, qu’il inaugure son pontificat par une déclaration officielle sur l’égalité des femmes et des hommes dans l’Eglise.

(Envoyé au journal "L'Appel" par le groupe "Démocratie dans l'Eglise" en février 2004).

Protestation et solidarité avec Regina Soares


A l'attention de
Prof. P. Edmar Antonio de Jesus - Directeur du corps enseignant
Prof. P. Pedro Teixeira de Jesus - Recteur de l'Institut de Théologie
Instituto de Teologia da Diocese de Santo André
Avenida Príncipe de Gales, 667 - Vila Príncipe de Gales
09060-650 Santo André - SP
BRAZIL
E-mail: itesa@pop.com.br

Messieurs,
Nous venons d’apprendre la nouvelle du licenciement de Madame Regina Soares Jurkewicz par l'Institut de Théologie du Diocèse de Santo André, où elle enseigne depuis huit ans. Durant toutes ces années, elle a donné cours dans votre institut sans que la direction ne réalise qu'elle "ne concordait pas avec sa pensée", raison officielle que vous donnez à son licenciement. Cette "discordance" n’a été découverte que suite à la publication de sa recherche dans le magazine Epoca du 20 juin 2005 sur le comportement évasif de l'Eglise catholique du Brésil face aux dénonciations d'abus sexuels commis par des prêtres sur des femmes, généralement pauvres et dépendantes. Nous avons lu cet interview et y avons retrouvé les mêmes souffrances, la même injustice, les mêmes peurs et les mêmes manipulations que celles que nous connaissons en Europe depuis des décennies.
Nous sommes un réseau de groupes de chrétiens engagés et réformateurs en Belgique, et nous tenons à vous faire part de notre indignation. Votre attitude de directeurs de l'Institut ainsi que celle de l'évêque diocésain vous rend complices du passé mais aussi de l’avenir en couvrant ces cas – ce qui en pur droit est déjà criminel – et en interdisant le dialogue à ce sujet. Il est bien sûr plus facile de réduire au silence les personnes qui ont une pensée différente de celle du pouvoir institué et qui osent parler, plutôt que de faire face aux contradictions internes qui sont en train de saper la crédibilité de l'Eglise.
Ce n'est certainement pas cette Communauté d'hommes et de femmes engagés dans la transformation du monde que Jésus Christ a voulue. De plus vous le savez, rien ne sert de défendre l'Institution au mépris de la vérité. Les chrétiens en général, mais surtout les victimes de ces actes et leur entourage, seront bien davantage portés à une attitude évangélique par une reconnaissance de la vérité que par un permanent camouflage de celle-ci.
L'acte de licenciement de la professeure Regina Soares Jurkewicz est basé sur la peur du débat, qui débouche sur le recours par les autorités ecclésiastiques à la censure ainsi qu'à des pratiques autoritaires injustifiables. Nous déplorons cette décision arbitraire et nous répétons notre indignation. Une fois de plus, l'option retenue est celle de la politique du silence, essayant de priver de parole quiconque veut contribuer à ce que la justice et la vérité puissent vaincre l'obscurantisme et la peur!
Nous sollicitons de vous un retour en arrière avec un peu plus de courage face à la vérité : le débat public, la reconnaissance des erreurs, l’information et la prévention sont des conditions indispensables pour que de pareils actes ne puissent plus se reproduire.
Nous vous remercions de votre attention et vous encourageons vivement dans cette voie. Nous serons heureux de connaître les suites que vous ne manquerez pas de donner à la mobilisation mondiale que vous avez suscitée.
Au nom du Conseil de P.A.V.É.S.,
Pour un Autre Visage d’Église et de Société,
le Bureau : Sylvie Kempgens, Gisèle Vandercammen, Pierre Collet, Philippe Liesse.
Le 18 juillet 2005


Prezados senhores,

Acabamos de receber a noticia do afastamento da professora Regina Soares Jurkewicz pelo Instituto de Teologia da Diocese de Santo André, no qual estava ensinando desde ha oito anos atraz. Aparentemente durante todos estes anos que ela ensinou no seu Instituto, a direçâo nâo percebeu que « nâo concordava » com o pensamento dela, ja que é a razâo oficial dada ao afastamento dela.
Esta discordancia so foi descoberta depois da pesquisa - publicada na revista Epoca do 20 de junho de 2005 – sobre o comportamnto evasivo da Igreja Catolica do Brasil frente as denuncias de abusos sexuais de padres sobre mulheres geralmente pobres e dependentes.
Lemos esta entrevista e encontramos nela os mesmos sofrimentos, a mesma injustica e as mesmas manipulaçôes que aquelass que ha anos conhecemos tambem na Europa.
Somos uma rede de grupos de cristâos engagados e a favor de reformas na Belgica e queremos manifestar-lhes nossa indignaçâo.
A sua atitude, como diretores da Instituto assim como do bispo diocesano, prohibindo o dialogo e encobrindo estes casos os torna cumplices tanto do passado mas também do futuro – o que em direito ja é criminal –.
E certo muito mais facil reduzir ao silencio pessoas que tem pensamento diferente do poder instituido e que nâo temem falar, do que enfrentar as contradiçôes internas que estâo destruindo a credibilidade da Igreja. Sem duvida, nâo é mais esta Comunidade de homens e mulheres engagados na mudança do mundo sonhada por Jésus Cristo!
Além disso, o sabeis, de nada adianta defender a Instituiçâo desprezando a verdade.
Os cristâos en geral e sobretudo as vitimas destes atos e familiares estarâo levados à uma atitude evangelica muito mais pelo reconhecimento da verdade do que pela permamente dissimulaçâo dela.
O ato de licenciamento da professora Regina Soares Jurkewicz é baseado no medo do confronto que leva as autoridades ecclesiasticas a recorrer à censura assim como à praticas autoritarias injustificaveis.
Lamentamos esta decisâo arbitraria e repetimos nossa indignaçâo.
Uma vez mais, a opçâo escolhida é o silencio, tentado tirar a palavra de quem quer contribuir à vitoria da justica e da verdade sobre o obcurantismo e o medo.
Solicitamos dos senhores uma volta para tras com mais coragem frente a verdade : debate publico, reconhecimento dos erros, informaçao e prevzençâo sâo condicôes indispensaveis para que tais atos nâo se reproduzem.
Agradecemos a sua atençâo encorajando-os nesta direçâo.
Gostariamos receber informaçôes sobre o rumo que darâo em consequência da mobilisaçaô mundial que suscitaram.
Atenciosamente

Os grupos da Rede P.A.V.É.S. (Belgica)
(Pour un Autre Visage d’Église et de Société)
Sylvie Kempgens, Gisèle Vandercammen, Pierre Collet, Philippe Liesse

Envoyés pour célébrer


Puisque les évêques nous appellent cette année à " célébrer l'eucharistie ", nous rappelons d'abord que depuis longtemps déjà, bon nombre de chrétiens animés par l'esprit d'ouverture de Vatican II ont pris l'habitude de prendre des initiatives répondant aux attentes des communautés locales et notamment de célébrer l'eucharistie d'une manière vivante et joyeuse, rejoignant ainsi leur désir profond de partager leur vécu quotidien à la lumière de l'évangile et d'y trouver réponse à leurs questions.

Rappelons que le mot " eucharistie " vient du grec et signifie littéralement " remercier, rendre grâce " en souvenir de la dernière cène (repas du soir pris en commun) vécue par le Christ et ses disciples et rapportée par les évangiles. Il est évident que Jésus et ses apôtres ont partagé librement au cours de ce repas tout ce qui les rassemblait.

L'Église, par son Institution et à l'instar du protocole et des honneurs rendus aux Autorités publiques et aux puissants de la terre, a ritualisé, au cours des siècles, ce geste simple de Jésus par des prescriptions de plus en plus nombreuses, précises et obligatoires, de stricte observance, réservées à la caste des prêtres, surveillés par les évêques (épiscopos = surveillant), ceux-ci devant obéissance à leur chef suprême, le pape .

Depuis Vatican II certaines de nos célébrations sont devenues peu à peu un temps et un espace de libération des cœurs et des esprits où chacun se sent accueilli tel qu'il est et attend de l'autre compréhension, réconfort dans la foi et (re)trouve la joie de vivre.

Nos célébrations en communauté de base (CÉMO) sont un lieu et un temps de rencontre qui se déroule en trois étapes : d'abord un " partage de vie " de ce que chacun a vécu personnellement et dans ses engagements durant la semaine ; ensuite la lecture d'un passage de la " bonne nouvelle " qui nous permet de lire entre les lignes, qui rassure et affirme notre foi avec des mots d'aujourd'hui dans un esprit de grande ouverture, de sincérité, d'écoute et de respect mutuel ; la prière eucharistique nous fait dire ensemble, prêtres et laïcs, hommes et femmes et avec Jésus présent parmi nous (puisqu'on se réunit en son nom) les paroles de la dernière cène, suivies du partage du pain et du vin, du " Notre Père ", et d'un moment de recueillement durant lequel des intentions sont dites librement ; nous goûtons enfin avec délices le café de notre Sœur Maria et discutons à bâtons rompus d'un tas de sujets qui nous tiennent à cœur .

Ces moments privilégiés sont pour chacun un temps de rencontre et de réflexion ; c'est notre respiration hebdomadaire indispensable à notre santé spirituelle et nous ne sommes pas disposés à y renoncer.

Et je crois pouvoir dire que nous ne sommes pas les seuls à vivre ce type de rencontres.

Nous avons pu lire avec surprise et tristesse le texte de l'instruction " Redemptionis sacramentum " qui nous est apparu comme un condensé d'interdits, de recommandations (y compris la délation !), de suspicions énoncés avec une fermeté et une intransigeance peu communes ; le rôle et la place des laïcs y sont réduits avec précision. Bref, ce texte nous paraît inadapté au temps présent et en conscience nous refusons d'y adhérer.

Nous invitons enfin tous ceux et toutes celles qui partagent notre vision de ce sacrement essentiel, à témoigner de leur expérience et à nous rejoindre sur le forum de ce site.

(Texte rédigé au nom du Conseil de PAVES par Max Coupremanne, de la Communauté d'Eglise en Monde ouvrier de Quaregnon - décembre 2004.)



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